10.11.2021 – Bruxelles
« La réalité à la frontière de l’Union européenne avec la Bélarus est une situation humaine intenable. Des êtres humains sont instrumentalisés pour servir des agendas géopolitiques contre l’UE. C’est une affaire européenne !
Nous devons en Pologne exiger le respect de nos valeurs et de nos lois : pas de pushbacks ! mais nous ne pouvons pas non plus accepter que nos frontières soient prises d’assaut.
Il ne faut pas s’y méprendre, la Russie se trouve derrière la Bélarus. Ce déversement de migrants aux frontières de l’UE est une arme de déstabilisation de l’Union dont on sait qu’elle est divisée sur la question migratoire. La discorde entre les États membres est en dernier lieu ce qui est recherché. Tout comme il est évident que le gouvernement polonais actuel est un facteur de fragilisation de l’UE. Or la situation à la frontière polonaise est un facteur qui – avec des élections qui s’approchent – amène des votes pour le PiS qui a un discours populiste, anti-immigration. Nous devons être conscients de ces réalités, tout comme nous devons être conscients que l’extrême-droite dans cet hémicycle fait le jeu de la Russie.
Lukashenko et ses soutiens commettent un crime en faisant du trafic d’êtres humains. Il faut y mettre fin. Il nous faut trouver le moyen d’agir unis si nous ne voulons pas que justement eux ils arrivent à leurs fins. »