19.5.2021 – Bruxelles
Mon intervention en session plénière à Bruxelles le 19 mai 2021 sur l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne: rapport intérimaire.
« Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire,
Défendre nos droits fondamentaux – ceux inscrits dans notre Charte de l’Union européenne – c’est défendre les droits de l’homme, la démocratie, l’État de droit ; démocratie et État de droit qui permettent aux humains de vivre en société
- selon des lois qui reconnaissent la dignité de chacun,
- selon des lois qui refusent que s’applique la loi du plus fort, qui refusent la corruption,
- selon des lois qui affirment la liberté d’expression, le droit à l’information, une justice égale pour tous
Tout ceci, bien sûr, dans la réalité de nos sociétés, est un idéal à atteindre, mais c’est notre mesure. Nous luttons pour nous en rapprocher le plus possible, pour le réaliser.
Un de nos instruments, pour nous parfaire et éviter des dérives au sein de l’Union, est notre Agence des droits fondamentaux. Permettre à l’Agence de faire au mieux son travail de gardienne des droits fondamentaux devrait être une évidence pour chaque Etat de l’Union, car il faut considérer l’Agence comme un soutien pour éviter ou éliminer tout ce qui pourrait mettre en danger les droits fondamentaux chez nous. Ne pas donner à l’Agence les moyens d’accomplir sa mission c’est l’empêcher de faire la surveillance et le contrôle indispensables et l’empêcher de fournir au Parlement les données nécessaires pour que nous puissions exercer notre rôle.
Car le contrôle est nécessaire !
- Les dérives observées dans des discours de haine envers les personnes juives ou envers des personnes d’orientations sexuelles diverses sont plus qu’inquiétantes.
- Les atteintes à l’État de droit dans certains pays de l’Union, à l’indépendance de la justice et des médias sont inacceptables.
Il faut mettre un terme à toutes les atteintes aux droits fondamentaux !
Donnons à l’Agence les moyens dont elle a besoin. »