28.4.2021 – Bruxelles
Mon intervention en session plénière à Bruxelles le 28 avril 2021 sur le Certificat vert numérique.
« Madame la Présidente, le certificat européen COVID-19 va permettre aux Européens de retrouver la liberté de voyager en Europe et ainsi, une partie de la normalité dont ils ont été largement privés.
Nous parlons beaucoup, dans le contexte du certificat, du secteur touristique – et il est nécessaire d’en parler, car avec les difficultés de la branche, c’est l’existence même de nombreuses personnes qui est en péril. Ce secteur, plus encore que d’autres, fonctionne avec de très nombreux emplois précaires et saisonniers, des petits boulots dépendants de la saison touristique et qui sont essentiels pour que d’innombrables personnes puissent survivre le reste de l’année de manière décente.
Mais cette pandémie sépare aussi des familles depuis des mois, plus d’une année maintenant que des parents et des enfants ne se sont plus vus. Ce n’est pas le monde auquel nous sommes habitués, et c’est déstabilisant. Ce certificat va permettre les retrouvailles et la survie financière d’un très grand nombre de petites entreprises, d’indépendants et de saisonniers.
Il faut maintenant que les pays jouent le jeu. En effet, il serait inacceptable qu’au-delà du certificat, les pays continuent à exiger des tests supplémentaires ou des quarantaines. Les seules restrictions acceptables seront celles qui sont imposées aux résidents mêmes dans leur quotidien. Ce certificat est un excellent outil européen qui a su conjuguer toutes les contraintes afin de ne pas être discriminant. Il sera donc gratuit et traitera de manière égale ceux qui ont été vaccinés comme ceux qui sont immunisés et ceux qui peuvent présenter un test négatif récent. De plus, le Parlement demande que les tests en relation avec le certificat soient gratuits. Encore une fois, les pays membres doivent jouer le jeu, faire usage de ce certificat à bon escient et tout mettre en œuvre pour qu’il puisse être utilisé au plus vite.«