15.03.2023 – Strasbourg

« Madame la Présidente, Madame la Commissaire, chère rapporteure, dans un monde où les régimes autoritaires se développent de manière inquiétante, les défenseurs des droits de l’homme jouent un rôle absolument essentiel dans la promotion des droits de l’homme, de la démocratie, de l’état de droit. Ils sont dans ce sens de vrais alliés de l’Union européenne. Nous avons la responsabilité de les protéger et de les soutenir dans leurs activités de défense de la démocratie.

Il est difficile de concevoir ce qu’endurent de nombreux défenseurs des droits de l’homme, mais aussi leurs proches, familles et amis, harcelés, emprisonnés, torturés, parfois même assassinés. Ces avocats, journalistes, politiques, membres d’organisations, mais aussi simples citoyens mettent souvent leur sécurité, quand ce n’est pas leur vie, en jeu pour défendre les valeurs auxquelles nous croyons. Aussi, quand ils risquent l’emprisonnement, quand leur vie est menacée, nous leur devons de faciliter leur relocalisation urgente et l’accès à un visa.

Au-delà, il faut aussi combattre l’impunité de ceux qui persécutent les défenseurs des droits de l’homme. Car on ne peut tolérer que des personnes engagées qui organisent des manifestations ou défendent leurs terres ancestrales ou simplement documentent les violations des droits de l’homme soient persécutées. Le régime mondial des sanctions de l’Union européenne en matière des droits de l’homme, notre Magnitsky Act, nous permet de cibler les graves violations et atteintes aux droits de l’homme dans le monde entier. Il faut l’utiliser à l’encontre des coupables.

Je voudrais, pour conclure, répéter que ces hommes et femmes luttent pour les plus élémentaires des droits: les droits humains. Ils s’opposent à une injustice. Leur situation est inacceptable et nous, nous leur devons énormément. Nous leur devons vraiment beaucoup. »

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